A Beyrouth Un Chien A Plus De Chance De S’Amuser Qu’Une Transsexuelle

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Beyrouth a l’image du Liban est faite de plusieurs communautés qui vivent ensemble se côtoient mais ne se mélangent pas trop. Cette ville qui est aussi raffinée qu’une geisha , aussi voluptueuse qu’une danseuse des milles et une nuits et aussi mystérieuse qu’une gitane est une ville de toutes les festivités de tous les loisirs. Tout le monde y trouve son compte est finit par s’amuser comme il le souhaite. Ce qui fait l’exception de Beyrouth dans le monde arabe c’est qu’on y trouve des lieux de loisirs, nights, pubs et restaurants qui ne sont pas seulement LGBT  friendly mais ouvertement destines a cette communauté  aunions dans l’apparence. Dans le LGBT il ya  le T, T comme Trans , cette communauté largement discriminée par la société libanaise dans la vie de tous les jours se retrouve répudiée et rejetée par les LGB eux-mêmes. Une transsexuelle  si  elle n’est pas sujettes a des moqueries et des regards qui transpercent la peau pour arriver à los dans plusieurs endroits gays se retrouve interdite d’entrée a l’un des night club les plus cotés du monde gay au Liban dont le nom provocateur explique tout. Elle ne peut y accéder que si elle porte un pantalon et un tee-shirt et sans maquillage alors qu’on sait pertinemment ce qu’elle est. Il est interdit pour une trans de s’habiller comme la femme qu’elle est en robe ou en jupe sans parler du maquillage  alors que les filles biologiques qui sont pour la plupart des lesbiennes peuvent se mettre en petite tenue si elles le désirent sans être dérangées pas les tas de muscles qui tiennent l’entrée de ce night dont le seul sentiment qu’ils éprouvent a la vue d’une transsexuelle c’est le dégout ; elle y ont même accès gratuitement. Devant l’entrée d’un autre night club aussi réputé que le précédant, une transsexuelle est tout simplement interdite d’entrée pour la simple raison qu’elle est transsexuelle et on le lui dit en plus.

beyrouth

La transphobie des établissements gays a Beyrouth est crue gratuite et sans appel. Les transsexuelles se retrouvent encore une fois victimes de transphobie mais cette fois-ci par les leurs, sa propre communauté. Dans une ville comme Beyrouth ou même un chien peut s’y amuser, une transsexuelle est interdite de ce bonheur pour ne pas dire ce droit…parce qu’elle est transexuelle.

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